L’auxiliaire vétérinaire ou « aide vétérinaire » est le bras droit du vétérinaire au quotidien. En effet, polyvalent et doté d’une aisance relationnelle, le soutien qu’il apporte au vétérinaire ne s’arrête pas aux soins infirmiers à prodiguer aux animaux lors des interventions médicales uniquement : l’auxiliaire vétérinaire s’occupe également des besognes rattachées au secrétariat. Mais malgré le croisement entre ces deux domaines, les tâches de l’auxiliaire vétérinaire sont bien définies. Salaire, formation et perspectives d’évolution, découvrez tout à propos de ce métier.
En quoi consiste le métier d’auxiliaire vétérinaire ?
En tant que bras-droit du vétérinaire au quotidien, l’auxiliaire vétérinaire se charge de lui apporter un soutien à la fois médical et technique mais également, administratif. En effet, il assure l’entretien des instruments, des locaux et des cages d’animaux. Il prépare le bloc chirurgical avant toute intervention et surveille les animaux en hospitalisation. Mais son aide est surtout sollicitée pour les soins infirmiers ou durant certaines interventions médicales. Pour la dimension administrative, l’auxiliaire vétérinaire fait également office de secrétaire et de conseiller client. Il se charge notamment, de recevoir les appels téléphoniques, de planifier les rendez-vous du vétérinaire, de gérer la comptabilité et la vente des produits vétérinaires, mais aussi, de faire un suivi régulier et de tenir à jour les dossiers de chaque animal. Mais l’accès à ce métier est réservé à des profils bien précis.
Quelles conditions pour devenir auxiliaire vétérinaire ?
Pour accéder au métier d’auxiliaire vétérinaire, il est nécessaire de suivre l’une des deux formations (CAP ou BAC) en vue de l’obtention de certifications. Pour le CAP, il s’étend sur un an et aboutit à l’obtention d’un titre d’AVQ ou d’« Auxiliaire Vétérinaire Qualifié » et d’un diplôme uniquement en alternance pour un contrat professionnalisant. L’âge du candidat devra se situer entre 18 et plus de 26 ans. Quant à la formation de niveau BAC, la durée est de 2 ans et aboutit sur un contrat de professionnalisation. La tranche d’âge requise reste la même que pour le CAP. Mais l’auxiliaire vétérinaire doit également se pourvoir de certaines qualités indispensables dans le métier à l’instar de la polyvalence qui fait partie des qualités primaires qu’il doit absolument avoir. Mais ses journées de travail étant mouvementées et chargées, il est impératif qu’il sache allier polyvalence et sens de l’organisation. En effet, il sera souvent amené à réaliser plusieurs tâches différentes dans un créneau assez serré. Il va sans dire que l’auxiliaire vétérinaire doit connaître les matériaux de soins et avoir des bases en médecine vétérinaire afin de pouvoir assister au mieux le vétérinaire lors des interventions. Il doit également avoir de solides compétences relationnelles puisqu’il sera amené à accueillir les clients et à s’entretenir régulièrement avec les fournisseurs et autres collaborateurs. Mais avant toute chose, l’auxiliaire vétérinaire doit être guidé par sa passion pour les animaux.
Quelles perspectives d’évolution en tant qu’auxiliaire vétérinaire ?
Le salaire d’un auxiliaire vétérinaire tourne autour de 1700 € net par mois, mais ce montant peut varier en fonction des spécialisations (selon la catégorie des animaux) ou de l’ancienneté. Les fonctions varient également en fonction de la situation géographique du cabinet. Si en ville il sera plus amené à fournir une aide médicale, en campagne, il aura plus de chances d’être sollicité pour des besognes administratives (réception des appels téléphoniques, planification des rendez-vous…). Mais l’auxiliaire vétérinaire peut également espérer l’obtention d’une certification professionnelle. Pour cela, il peut passer par la VAE ou la Validation des Acquis de l’Expérience qui permet, indépendamment de l’âge, du niveau d’études ou du statut, d’avoir une validation officielle de ses années d’expériences en vue de l’obtention de certifications professionnelles et du titre d’ASV.